Titre | Connected Well-Being: Integrating Personal Networks and Social Identities in the Transition to Adulthood |
Auteur | Anahita MEHRPOUR |
Directeur /trice | Prof. Christian Staerklé |
Co-directeur(s) /trice(s) | Prof. Eric Widmer |
Résumé de la thèse | Abstract
This thesis explores how personal network structures and social identity interrelate to shape well-being during young adulthood. Integrating social network analysis and social identity theory, it examines how network density and centrality relate to health and psychosocial outcomes. Drawing on a comprehensive review and data from large-scale studies (e.g., Longitudinal Lausanne Youth Study and Swiss Federal Survey of Young Adults), hierarchical regression and structural equation modeling reveal that network structures influence well-being both directly and indirectly through social identity processes. Dense, cohesive networks strengthen social identification, thereby enhancing life satisfaction and reducing stress. In contrast, central positions in networks may heighten stress, yet a strong sense of group belonging can mitigate these adverse effects. Results suggest that bonding social capital— marked by close, dense networks—supports mental health, while bridging social capital—less dense, more diverse ties—yields mixed outcomes: providing resources but also introducing psychological strain. Strengthening social identity emerges as a critical strategy for improving mental health during key life transitions. Keywords: Social Network Analysis, Social Identity, Social Capital, Well-being, Life Course Transitions, Young Adulthood, Structural Equation Modeling, Bonding Social Capital, Bridging Social Capital, Mental Health.
Résumé
Cette thèse étudie comment les réseaux personnels et l’identité sociale interagissent pour influencer le bien-être au début de l’âge adulte, période marquée par de profonds changements. En intégrant l’analyse des réseaux sociaux (ARS) à la théorie de l’identité sociale, elle examine comment la densité et la centralité des réseaux affectent santé et résultats psychosociaux. S’appuyant sur une revue exploratoire et sur des données issues de grandes études (Lausanne Youth Study, Enquête fédérale suisse sur la jeunesse), l’analyse par régressions hiérarchiques et modèles d’équations structurelles révèle que les structures de réseau influencent le bien-être directement et par le biais de l’identité sociale. Des réseaux denses renforcent l’identification sociale, améliorant satisfaction de vie et réduction du stress. Inversement, une position centrale accroît le stress, mais une identité sociale forte atténue cet effet. Les résultats suggèrent que le capital social de liaison (réseaux denses) soutient la santé mentale, tandis que le capital social de pont (liens plus diversifiés) offre des ressources variées mais peut générer une tension psychologique. Une identité sociale solide amplifie les effets bénéfiques des réseaux sur le bien-être et compense les inconvénients de la centralité. En conjuguant ARS et théorie de l’identité sociale, ce travail éclaire les mécanismes psychosociaux soutenant le bien-être en période de transition. Il propose également des pistes d’intervention en santé mentale visant à renforcer capital social et identité sociale chez les jeunes adultes. Mots-clés : Analyse des réseaux sociaux, Identité sociale, Capital social, Bien-être, Transitions de vie, Début de l'âge adulte, Modélisation par équations structurelles, Capital social de liaison, Capital social de pont, Santé mentale. |
Statut | terminé |
Délai administratif de soutenance de thèse | 2025 |
URL | https://applicationspub.unil.ch/interpub/noauth/php/Un/UnPers.php?PerNum=1221314 |
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